REDONNER VIE À UNE TERRE FAMILIALE

Depuis une vingtaine d’années, Diane Lavoie et Francis Boudreault sont copropriétaires de la ferme des Cerfs rouges de Saint-Étienne, à Petit-Saguenay. Leur ferme de cervidés se trouve au bout du rang, sur le chemin des îles, non loin de la plage Saint-Étienne. C’est une terre entourée de forêt et marquée par l’histoire d’une famille attachée à son territoire.

Diane et Francis sont tous les deux natifs de Petit-Saguenay. Après 35 ans de vie à Chicoutimi, ils ont décidé de revenir aux sources. Francis est né sur une ferme laitière et s’était toujours dit qu’il ne serait jamais éleveur. Toutefois, l’appel d’un projet de retraite, l’appartenance familiale d’une terre et la découverte des cerfs rouges ont eu raison de cette affirmation.

Il y a 50 ans, la municipalité de Petit-Saguenay avait décidé de ne plus ouvrir le chemin Saint-Étienne. Tous les habitants avaient donc dû déménager. La terre sur laquelle se tient leur ferme appartenait au grand-père de Diane, Lucien Lavoie. À leur retour en région, c’était un coin qui était complètement isolé dans le temps. Ce calme était parfait pour accueillir un élevage de cerfs rouges, sensibles à leur environnement.

Si vous visitez la ferme, vous pourrez observer que de nombreux enclos sont vacants car une certaine rotation est effectuée pour que les animaux aient accès à de la verdure. L’hiver, les mères sont d’ailleurs envoyées dans la forêt pour qu’elles soient dans leur environnement naturel. Elles ont accès à toute une montagne clôturée.

Les biches donnent naissance chaque année et prennent soin de leur bébé uniquement. Diane et Francis chérissent l’affection qu’ils perçoivent au sein de leur troupeau, eux-mêmes étant proches de leurs enfants. Une de leurs motivations dans ce métier est d’ailleurs de savoir que leurs enfants mangent de la bonne viande chaque semaine de l’année. 

La viande de cerf rouge est une viande d’élevage recherchée pour son goût exquis et maigre, comme le veau. Sa venaison (aussi appelée viande de gibier, viande noire, ou viande de bois) est tendre et diététique.

Au début, Diane et Francis distribuaient leurs produits auprès de leur famille, amis et voisins, mais rapidement, les demandes ont afflué, provenant même du Saguenay. Diane et Francis sont des ambassadeurs de Petit-Saguenay dans la région. Ils sont fiers de pouvoir dire qu’ils contribuent à l’alimentation de leur communauté et que toute leur production est consommée. 

Diane a toujours soutenu Francis et son âme d’entrepreneur en étant la gestionnaire de ses rêves et de ses projets. Leur ferme est la preuve de leur complémentarité et de leur passion commune.

Depuis leurs débuts, d’autres entreprises se sont installées autour d’eux sur le chemin Saint-Étienne, comme les Semences Saguenoises ou l’écurie Canadel. Ils se sentent fiers et chanceux d’avoir développé ce coin de Petit-Saguenay. 

Ce projet a été rendu possible grâce à la participation financière de

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